Des maladies dues à la pollution toujours en hausse. Elles représentent une grosse part de la morbidité au niveau national.
Contrôle de l’urbanisation: Un défi majeur
PLUS les villes grandissent, plus les défis environnementaux se posent avec acuité. Conscient de cela, le Maroc a, depuis quelques années, mis en œuvre une batterie de programmes sanitaires. Et ce, afin de diminuer progressivement les effets de l’urbanisation sur la santé.
VEOLIA Environnement - La chronique scientifique - N° 8 : santé et environnement:
Et ce n’est pas vain, puisqu’en effet, les maladies liées à l’environnement ont représenté, en 2006, 20% de la morbidité au niveau national. «D’où l’intérêt de faire de la protection de l’environnement un engagement de tous les acteurs notamment les professionnels de la santé», a assuré Yasmina Baddou, ministre de la Santé lors d’une conférence tenue mardi dernier à Rabat à l’occasion de la journée de la terre.
Les programmes sanitaires entrepris par le Maroc visent à maîtriser les facteurs environnementaux établis comme des déterminants importants de la santé tels que l’eau de boisson et de baignade, l’air ambiant, certaines espèces de la faune véhiculant les maladies vectorielles comme les moustiques, les rongeurs, etc. Ces programmes concernent la salubrité de l’environnement, le contrôle sanitaire des eaux de l’assainissement, l’hygiène alimentaire, la lutte contre les vecteurs et la gestion des déchets hospitaliers.
A cet effet, chaque année, plus de 300.000 contrôles sanitaires sont effectués par le département de la Santé. De même, un programme visant le maintien d’une bonne qualité de l’eau d’une enveloppe de 16 millions de DH à été mis en place. Pour accompagner concrètement cette lutte contre les effets néfastes, le Maroc a lancé et réalisé des projets de stations d’épuration des eaux usées et de décharges contrôlées sans oublier la mise en place de l’Office national de la sécurité alimentaire.
Ces efforts ont permis le recul de maladies comme le paludisme ou encore la tïphoïde. Cependant, d’autres maladies, essentiellement liées à la prolifération de certaines espèces, sont en hausse comme la leishmaniose et les cas de TIAC (Toxi-infections alimentaires collectives) dont le nombre a été estimé à 1.600 cas en 2006.
Reste que les programmes pour la lutte contre la pollution ne suffisent pas, la surveillance et le suivi des indicateurs sont aussi nécessaire. Parmi ces indicateurs, figurent le m² d’espace vert par habitant ou encore les études d’impact sur l’environnement (EIE).
Ces dernières consistent à circonscrire les changements positifs ou négatifs, provoqués par des projets ou des mesures avant leur mise en œuvre afin de prévenir des dégâts irréparables.
D’où l’intérêt particulier à porter à l’environnement scolaire. Selon des études scientifiques, l’école insalubre constitue une source de maladies respiratoires notamment. C’est d’ailleurs le cas particulièrement en milieu rural où les installations sanitaires sont déplorables ou même inexistantes.
B. A. I. L'économiste
Cette vidéo nous montre à quel point la ville, les employés de lOCP, et les habitants del Jadida souffrent de la pollution et des émissions du CO2:
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